Citation :
Justement, si tu t'arrêtes pas à mi-chemin dans le raisonnement, la conclusion c'est que dans le monde contemporain, que ce soit par rapport à la production des ingrédients ou au protocole culinaire, puisque les deux circulent sans contrainte, les spécificités des terroirs, on peut se les foutre au cul, pour peu que quelqu'un, n'importe où dans le monde, prenne le temps de se pencher sur le bousin. Exemples : les whiskis japonais qui défoncent tout ce qui se fait ailleurs et les moines qui se font dessus face au skill de certaines brasseries chinoises. Et dans 50 ans si ça se trouve la plupart des gens ne saura même plus que l'Ecosse et la Belgique auront fait autre chose que de la pluie et des pédophiles.
Parce que voilà, le plus drôle, c'est que la plupart des traditions culinaires sur lesquelles certains se branlent sans fin et autour desquelles d'autres se frittent fanatiquement n'existaient pas il y a deux générations et n'existeront plus dans deux autres. C'est fou quand même d'imaginer que ça s'est joué qu'à quelques mois de durée de vie de plus ou de moins pour que la tecktonick devienne de la danse traditionnelle.
Pas d'accord.